Petite histoire du bio
Le début du XXe siècle et la Première Guerre mondiale sonnent le glas de la relation quasi métaphysique de l’homme et de la terre, cette matrice source de vie et divinité primordiale de tous les paganismes.
En effet, l’humanité découvre les possibilités de la chimie et celles des nitrates en particulier. Ceux-ci servent à la fabrication d’explosifs, mais on découvre très vite leur intérêt pour les plantations : à la fin de la guerre, les engrais chimiques investissent l’agriculture.
Le lien avec la terre est rompu. Le rendement devient le nouvel idéal. Les paysages changent à la campagne (immenses champs mécanisés) comme à la ville (disparition des petits commerces).
Dès les années 1960, des consciences s’éveillent face à cette course effrénée vers le profit. Les écologistes s’interrogent sur les problèmes de pollution liés au productivisme.
Mais ce n’est qu’en 1981 que le ministère de l’Agriculture promulgue un règlement national qui donne enfin une définition officielle à l’agriculture biologique.
Dix ans plus tard est publié le premier règlement européen pour le bio, établissant les règles de production pour les végétaux ainsi qu’une certification obligatoire pour les producteurs et les transformateurs de produits bio. Ce règlement est mis à jour en juillet 1999 pour les règles de production animale et l’interdiction des OGM dans le bio.
À l’international, chaque pays a établi ses propres standards en agriculture biologique, mais la préoccupation bio devient globale.
Les cosmétiques certifiés bio : une exigence française
En France, la résistance s’organise en cosmétique dès les années 1970, avec les Laboratoires Phyt’s notamment.
En effet, dès l’origine, Jean-Paul Llopart et Rosanne Verlé ont proposé une cosmétique naturelle dénuée de toute toxicité : la crème anti-âge Absolue, un des premiers produits conçus, est ainsi un concentré d’actifs végétaux sans conservateur, ni paraben, ni OGM et dont 100 % des ingrédients sont d’origine naturelle.
Si ce mouvement de la cosmétique naturelle nous vient d’Allemagne, la cosmétique certifiée bio, elle, est bel et bien française.
En 1998, l’association Nature et Progrès publie le premier cahier des charges français ۫ « Cosmétique, produits d’hygiène et savonnerie ».
En 2000, le label Cosmébio est élaboré par quelques pionniers, dont les Laboratoires Phyt’s ; les cahiers des charges sont rédigés en collaboration entre l’État et des organismes certificateurs tels que Qualité France et Ecocert.
À partir de 2002, les cosmétiques certifiés bio ne sont plus des produits niche destinés à une clientèle experte et les nouvelles marques se multiplient.
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Revers de la médaille
Dès 2005, il devient difficile pour le consommateur de se repérer parmi tous ces produits se targuant à tort ou à raison d’être bio.
Les médias s’emparent de l’affaire (Envoyé Spécial, Que Choisir, Le Nouvel Observateur…) pour démêler le vrai du faux. Même Greenpeace crée le site Vigitox pour alerter le consommateur sur la toxicité de certains produits cosmétiques.
Dès 2006, la grande distribution ainsi que les marques établies du luxe se lancent aussi dans ce marché prometteur de la cosmétique naturelle ou bio.
Les pseudo-certifications se multiplient comme, en 2017, la norme ISO 16128, si controversée et dont on vous parlait déjà ici.
Il devient donc de plus en plus difficile pour le consommateur de démêler les démarches authentiques et rigoureuses des éléments de marketing.
La bonne nouvelle : vous pouvez vous fier aux exigences du label Cosmébio et faire une totale confiance aux Laboratoires Phyt’s qui ont fait le choix non seulement de respecter ce label, mais aussi d’aller encore plus loin en proposant non pas 95 % mais 100 % d’ingrédients d’origine naturelle dans leurs formules !