Les applications de décryptage : un concept séduisant
En effet, le consommateur manque souvent de temps pour déchiffrer et analyser toutes les étiquettes. Alors, quand les applications mobiles de décryptage sont apparues, il s’est mis à arpenter, enthousiaste, portable à la main, les rayons du supermarché.
L’application Yuka, par exemple, a été téléchargée plus de 4 millions de fois depuis sa création il y a un an et demi !
Et ce succès s’explique bien : pour se faire une idée sur un produit, il n’y a plus qu’à scanner son code-barre : simple, efficace…
Plus besoin de se poser trop de questions : vert, j’achète ; orange, j’hésite ; rouge, j’évite !
Les applis beauté : limites et incohérences
Le souci, c’est qu’en matière de produits cosmétiques, les incohérences semblent se multiplier : il est étonnant de constater que certains produits bien notés sur telle appli se trouvent avoir une note catastrophique sur une autre ; un produit issu de l’industrie chimique, aux composants plus que problématiques, pourra y arborer une pastille verte, alors qu’un produit bio dont la formule est ultra-clean y sera stigmatisé.
Pourquoi ?
- Parce que, pour simplifier l’algorithme, par exemple, tout produit qui comporte des huiles essentielles pouvant contenir des allergènes se retrouve mal noté. Or les huiles essentielles ne sont pourtant allergisantes que pour les personnes qui ont développé une hypersensibilité à leur encontre. Ainsi, au même titre que dans le secteur alimentaire où les fruits à coque, le lait, etc., sont mentionnés en gras sur les emballages, les listes des ingrédients cosmétiques mentionnent les composants potentiellement allergisants, et ce uniquement pour les utilisateurs qui y sont allergiques. Ce sont ces composants qui sont pointés du doigt par certaines applications dans leur évaluation des produits cosmétiques.
Par exemple, le limonène, un composé pourtant habituel dans notre vie de tous les jours, puisque très présent dans la peau de l’orange et libéré sur la main lorsqu’on épluche une orange.
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- Parce que, en raison d’une base de données incomplète, ces applications ne distinguent pas un parfum naturel d’un parfum de synthèse qui, lui, peut contenir des phtalates, largement décriés. Il devient donc difficile pour un produit bio exigeant de faire bonne figure compte tenu de ces critères réducteurs.
- Parce que certaines étiquettes scannées ou directement enregistrées sur la liste INCI peuvent laisser place à l’erreur ou ne pas tenir compte du caractère obsolète de certaines formulations.
- Parce qu’on peut remettre en cause l’objectivité de certaines applications qui ont été lancées par des laboratoires et qui n’hésitent pas, en toute subjectivité, à mettre en avant leurs propres produits.
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À qui se fier ?
Fort heureusement, certaines marques, dont les Laboratoires Phyt’s font partie, ont réagi et ont informé certaines applis, preuves à l’appui, du caractère erroné des informations qu’elles communiquaient au sujet de certains produits. Ces applications, à l’écoute, semblent prêtes à optimiser la véracité des éléments qu’elles affichent ; tant mieux. Cela va sûrement prendre du temps, mais on peut espérer que, peu à peu, ces applis continueront de gagner en fiabilité.
En attendant, si vous avez un doute, vous pouvez entrer vous même la liste INCI sur le site La vérité sur la cosmétique qui fait référence en matière de décryptage.
N’hésitez pas non plus à interpeller directement les marques : les Laboratoires Phyt’s sont à votre écoute et répondent à toutes vos questions avec plaisir via leur blog où il ne faut pas hésiter à laisser des commentaires, mais aussi via les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, Twitter).
Et puis, souvenez-vous que le label Cosmébio et le label Cosmos sont les meilleurs garants d’une cosmétique naturelle éthique.